Elle a dansé aux côtés de Jennifer Lopez, Cardi B, Rihanna et autres Kelly Clarkson. Mais la Québécoise Janick Arseneau relève aujourd’hui «le plus gros défi de [sa] carrière» avec la compétition Dance 100, attendue sur Netflix cette semaine.
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«La pression est forte, les émotions sont intenses. Dance 100 est assurément le projet le plus exigeant que j’ai eu à faire», souffle Janick Arseneau en entretien avec Le Journal.
Nouveau idea authentic signé Netflix, Dance 100 voit huit chorégraphes s’affronter pour mettre la major sur un grand prix de 100 000 $. Pour y arriver, ils doivent monter chaque semaine des numéros élaborés pour impressionner un bassin de 100 danseurs… qui sont à la fois interprètes de ces chorégraphies et juges de la compétition.
Janick Arseneau est la seule Québécoise du lot, affrontant sept rivaux américains.
«Ça ajoute quand même un sure poids sur mes épaules. Je veux représenter dignement le Canada, mais aussi Montréal et le Nouveau-Brunswick, où j’ai mes racines. Alors juste à penser que des gens de partout dans le monde vont pouvoir découvrir qui je suis, ce que je fais… j’ai les mains moites et une boule dans l’estomac [rires]. Mais plus un projet me fait peur, plus j’ai envie de le faire», confie-t-elle.
Janick Arseneau a beau être habituée des compétitions de danse – elle a, entre autres, participé à So You Suppose You Can Dance –, l’expérience Dance 100 est entièrement différente pour la Québécoise. Automobile elle doit cette fois-ci compter sur les danseurs qui lui sont attribués chaque semaine pour conserver sa place dans l’émission.
Esprit de compétition
«Je suis quelqu’un qui aime avoir le contrôle. Alors c’est tout un travail d’apprentissage de mettre 100 % de ma confiance en ces danseurs que je ne connais pas», avance-t-elle.
«Mais en même temps, c’est un terrain de jeu extraordinaire. De pouvoir travailler avec des danseurs d’un aussi haut calibre à chaque fois, ça me pousse à me dépasser, à sortir de ma zone de confort», poursuit-elle.
La compétition Dance 100 permet également à Janick Arseneau de mettre de l’avant une différente facette de son expertise, mais aussi de sa personnalité. Habituée de jouer les femmes fatales («souvent en lingerie», précise-t-elle) aux côtés de vedettes comme Jennifer Lopez, la Québécoise a ici choisi de bouleverser les codes des genres dans chacune de ses chorégraphies.
«Dans la danse, comme dans plusieurs autres domaines, on a l’habitude de mettre les gens dans des instances. Il y a le féminin et il y a le masculin. Mais moi, j’ai envie de laisser aux gens choisir leurs rôles, de leur permettre d’exprimer qui ils sont», plaide-t-elle.
♦ La compétition Dance 100 démarre vendredi sur Netflix.