Kiska, la dernière orque vivant en captivité au Canada, est décédée jeudi à Marineland, en Ontario, après avoir vécu plus de 40 ans dans un parc, dont une décennie seule, d’après CTV Information Toronto.
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Le Service de safety des animaux s’est rendu sur place jeudi et vendredi pour déterminer la conformité des normes de soins, dont l’obligation d’une nécropsie, qui aurait été réalisée par les professionnels présents sur le parc, d’après Brent Ross, porte-parole pour le ministère.
Selon M. Ross, «Marineland a été inspecté 160 fois depuis janvier 2020 dans le cadre du travail du Service de safety des animaux pour s’assurer que les normes de soins, répondant à la loi PAWS, étaient respectées».
Dans une déclaration publiée vendredi, l’organisme de défense Justice Animale a renouvelé son appel pour que des accusations soient portées en lien avec la façon dont a été traitée Kiska à l’aquarium.
«Les orques sont des animaux incroyablement sociaux, mais Kiska n’avait aucun autre animal avec elle depuis 2011, et a souffert jusqu’à l’agonie de solitude, de manque d’espace et de manque de stimulation mentale dans son petit bassin», peut-on lire dans la déclaration.
La Safety mondiale des animaux du Canada a également fait une déclaration vendredi, confiant avoir «le cœur brisé» par la mort de Kiska.
«Grâce aux changements dans la législation fédérale, Kiska sera la dernière orque en captivité au Canada», a ajouté Michele Hamers, la responsable de campagne de la faune.
La garde en captivité des dauphins et baleines a été interdite au Canada en 2019, mais les animaux qui ne pouvaient pas être relâchés dans la nature pouvaient terminer leurs jours en captivité.
